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Étions nous tous bien à l'heure au rendez-vous matinal au pied de la mairie de Vals?

Oui tous, sauf celui qui avait mal réglé son réveil, eh oui, notre beau troubadour était un peu distrait mardi soir! 
Mais surpris dans son doux sommeil par le son perturbateur de la sonnette de ses amis Serge et Ghislain, vl'a ti pas qu'il loupe la marche et se tord la cheville...
Il était bien mal parti le pauvre bougre, mais c'est sans compter sur l'assistance de notre super secouriste qui en un temps trois mouvements, lui prodigue les premiers soins pour sa cheville.
Notre ami Jean ne nous aurait pas abandonnés pour si peu car il ne peut nous priver de ses chansonnettes qui égaient nos sorties.
Aussi il se pressa doucement pour rejoindre le groupe, accompagné de ses deux sauveteurs.
Maintenant autre angoisse... La grenouille de Jacques a-t-elle vu juste au niveau de la météo?
Quelques nuages impertinents étaient bien présents pour contrarier encore le batracien.
Et nous voila partis vers St Félicien, une équipe pour surveiller la cheville de Jean dans le super camion de Ghislain, et l'autre l'évolution de la météo dans le minibus de Jacques.
Nous arrivons au village qui s'est paré pour l'occasion de jaune et de violet, aux couleurs de l'épreuve.
La cité ressemble en un vaste camp retranché des fondus du vélo, la Mecque des cyclistes.
Grâce aux conseils avisés des anciens, nous trouvons rapidement à nous garer dans un lieu stratégique, ni trop loin et ni trop près du centre, et en toute sécurité selon l'homme de la situation.
Après le déchargement de nos petites reines que Ghislain avait soigneusement emmaillotées dans son camion avec coussins et couvertures, s'il vous plait!, et nous voila sur la route de l'Ardéchoise. 
Tous bien groupés, en ligne quand il le faut, nous progressons à bonne allure.
Par bonheur, les petits nuages impertinents se sont éclipsés au fur et à mesure que nous avalions les premiers kilomètres.
Cette fois, la grenouille ne s'était pas trompée, et la cheville de Jean tenait bon, nous sommes sauvés!
Au premier village, nous découvrons le premier arrêt casse-croûte.
Ghislain nous avait prévenus: "pas la peine de prendre du ravitaillement, y a tout sur place..."
Pâté, gelée de coing, saucissons, confiture de châtaigne, fruits confits, cerises, oranges, cakes maison, gâteaux divers, Etc...  les ardéchois savent accueillir !
Et nous repartons rassasiés! guidés par Pierre qui avait pris soin d'enregistrer le parcours sur son portable (nous n'arrêtons pas le progrès)
Deuxième village, deuxième casse-croûte, et au buffet s'ajoute la fanfare...
La route est belle et nous permet de deviser tranquillement avec Jérome des anecdotes de son travail, et avec Jacques sur ses nouveaux sujets d'intérêt.
On tourne à gauche et là petit "raidar" tout le monde se tait, et Hubert prend le large (fort ce gaillard!)
Troisième village, troisième casse-croûte, et au buffet toujours aussi bien garni s'ajoutent les danseurs folkloriques.
Et impossible de ne pas s'arrêter, d'abord parce que nous sommes tous bien élevés, ensuite parce que les bénévoles sont très sympathiques, et surtout parce que c'est bon,
Nous nous rendons compte alors que la principale difficulté de l'épreuve est d'assurer tous les ravitaillements.
J'aurais dû écouter Ghislain, les barres de céréales que j'avais emportées ne sont d'aucune utilité.
Nous arrivons enfin le long du Rhône toujours aussi majestueux, signe que nous sommes arrivés au point bas de notre parcours.
Quatrième, cinquième, sixième ravitaillement... Nous sommes toujours aussi gâtés, nous allons prendre des kilos et il faut remonter à St Félicien!
Par bonheur une petite brise nous pousse et nous permet de supporter la chaleur de ce début d'après midi.
Et bien sur on se dit "On n'est pas bien ici...!" 
A certain passage les ardéchois nous accueillent en costume d'époque pour nous présenter leur exposition de voitures anciennes, de photographie, et d'outillage du début du siècle dernier. (Hubert a bien tenté d'échanger son vélo contre une de ces belles mécaniques en vain!)
Nous traversons alors les vignes de St Joseph qui nous amène à évoquer toutes les vertus de ce divin breuvage.
Nous traversons les vergers d'amandiers, d'abricotiers, et de cerisiers bien chargés de fruits qui ne demandent qu'à être cueillis.
Nous traversons alors Annonay par la voie verte qui longe la Cance, guidés par les passants et les bénévoles aux petits soins pour nous.
Septième et huitième ravitaillement, et le plus dur c'est bien de repartir!
Et puis dernier col et nous redescendons enfin vers St Félicien.
Les 114 kms et surtout les 1 780 m de dénivelé se font aussi sentir comme les coups de soleil qui révèleront notre bronzage agricole cet été.
Mais la cheville de Jean commence cette fois à se réveiller, personne ne manque, nous arrivons tous bien groupés au dernier contrôle.
Heureux d'avoir terminé la boucle, nous nous résignons à nous séparer de nos belles machines, que Ghislain range avec un soins particulier dans son camion.
Le temps de descendre au village pour découvrir les stands des exposants et toutes leurs dernières nouveautés, nous nous retrouvons au stand de l'organisation afin de changer le maillot de Michèle pour une taille adaptée, et nous voilà repartis sur nos plateaux altiligériens.
 
Et voilà, j'espère avoir retranscrit le plus fidèlement possible notre belle épopée, et avoir donné envie à tous de tenter l'ardéchoise avec nous l'année prochaine.
 
(Jérôme réclamait 3 pages de résumé, je ne dois pas en être bien loin!) 
 
Jacques BOULANGER

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