Nous étions fins prêts à 7h, à l’ombre de la Mairie de Vals ce samedi matin pour aller à la rencontre de « la grande boucle ».
Objectif du jour, vendus 75kms jusqu’à l’Arrestadou, selon un programme préparé avec soin par notre président.
Seulement au vu de l’état de forme de tous, nous prenons la décision d’adapter le parcours pour nous permettre d’être bien à l’heure pour le casse croute.
Et nous voilà répartis en deux groupes :
Sonia, Isabelle et notre Marie Claude toute électrique pour un programme court.
Michèle, Ghislain, Serge, Jean Bertrand, les 2 Jean, Raymond et votre serviteur pour le programme normal.
Nous partons alors vers les Estrey en veillant bien à garder une distance de sécurité avec Jacques, l’œil fixé sur la route pour éviter toutes nouvelles chutes.
Aux abords de Fontannes, nous retrouvons Christian MU et nous nous engageons avec prudence sur la route contournant l’aéroport.
Jolie parcours à l’écart des grands axes, par un temps magnifique avec un léger vent qui nous permet de supporter la canicule annoncée.
Vers Montagnac, Raymond et Michèle décident de prendre un « raccourci », et nous poursuivons vers le pays de Christian non loin des marais de Limagne.
Retour vers Bains où nous retrouvons nos deux échappés du jour avant de prendre la décision de rejoindre la « route du tour » à Séneujols.
Et là, sous les ovations d’un public déjà bien fourni venu de toute l’Europe, et la surveillance d’une maréchaussée omniprésente, nous faisons une arrivée triomphale à l’Arrestadou ou nous retrouvons Hubert, tout juste remis de sa chute de mardi dernier.
Pendant ce temps là, Sonia, Isabelle et Marie Claude nous attendaient au « pas de la Chèvre ».
Las de ne pas voir arriver leurs champions, elles prennent la décision de rebrousser chemin vers l’Auberge.
Le groupe est alors reconstitué, pour partager un apéritif bien mérité, offert par le jeune retraité Jean D (notre troubadour).
Après un repas de produits locaux raffinés, notre objectif est alors de retrouver « la caravane ».
Dans une bonne humeur générale, nous glanons les objets publicitaires distribués avec parcimonie par des hôtesses sur des chars bariolés et improbables.
Juste le temps de prendre notre dessert et un petit café pour voir enfin passer les coureurs en trois salves escortés par 6 hélicoptères dont un en raz motte, pour ne pas manquer les champions du jour.
Après le passage des échappées, d’un peloton bien fourni et de quelques retardataires, nous croisons des hordes des véhicules d’assistances chargées d’une myriade de vélos sur leurs toits.
Maintenant habitués aux distributions gratuites, certains d’entre nous espèrent voir s’en décrocher quelques-uns !
Peine perdue, nous prenons à contre cœur la décision de prendre le chemin du retour sous un soleil de plomb, avant d’être interpellés par des spectateurs pour nous signaler que « Marie Claude avait un problème ».
L’information à l’AC Vals circule bien !
Juste le temps de faire demi tour pour voir nos techniciens au chevet de la roue toute électrique de Marie Claude, en train d’extraire une vilaine punaise.
Pour nous remettre de nos émotions et sur les conseils avisés de Christian, nous faisons une halte chez les jeunes agriculteurs, installés juste avant Cayres.
Au top de l’organisation, avec buvette et grand écran pour ne rien manquer des exploits des forçats de la route, nous nous attablons sous les tentes, soutenus par de simples ballots de paille.
De retour sur Vals et sous un soleil de plomb, mon compteur affiche 100kms.
Grand merci à notre président pour cette organisation avec l’espoir que tu sois complètement remis de ta sciatique pour nos prochaines sorties.
Bon rétablissement à Hubert en vue de l’expédition dans ses terres lozériennes.
Vous trouverez attaché à ce courriel d'autres clichés de cette journée ainsi qu'une affiche découverte dans le métro parisien pour d'éventuelles candidates pour la "1ère Reine de la Planche des Belles Filles"
Jacques BOULANGER